
Mais quel est donc ce grand échafaudage au nord du vieux moulin ? Et ces autres échafaudages le long de la ferme ? Et ce nombre croissant de camions dans la cour et sur le parking du moulin ? Le printemps arrive, le chantier revêt des allures de ruche ou de fourmilière avec des interventions en divers bâtiments.
Le point le plus abouti du moulin, et aisément accessible aux artisans, est pour l’instant l’auditorium. Les menuisiers sont revenus, ont construit la barrière de la régie, les rambardes au-dessus des accès, achevé d’isoler phoniquement les murs, débuté la pose des lambourdes qui accueilleront le parquet. Les peintres ont peint les deux pignons en noir, les électriciens finissent l’installation. Une fois celle-ci parachevée, les menuisiers pourront poser le parquet et les revêtements muraux définitifs. Ne restera plus qu’à installer les fauteuils, au dernier moment. Les loges quant à elles attendent les éléments des sanitaires, puis le carrelage.


Les chauffagistes ont débuté leur intervention voilà trois semaines par l’installation du chauffage au sol : mise en place de plaques isolantes, pose des tubes « en escargot » par-dessus, raccordement par une « nourrice » aux chaudières. Par-dessus sera coulée une dalle de 9 centimètres, qui sera poncée comme revêtement final. Ce chauffage a été installé dans les deux salles de réception du rez-de-chaussée côté cour, dans le couloir d’accès à l’ascenseur entre ces deux salles, et dans l’accueil-boutique au rez-de-chaussée côté jardin.





Les plaquistes quant à eux avaient investi la petite salle de réception pour en faire les plafonds puis la cloison entre l’office et la salle. Les dernières plaques seront posées une fois la dalle coulée. Ils ont fait de même dans l’accueil, la boutique et dans l’atelier d’artiste où un nouveau plafond cache les conduits de la ventilation. Puis tel un essaim, pour poursuivre la métaphore « abeillère », ont pris d’assaut le grand gîte. La transformation est impressionnante, en trois semaines, le plafond, puis les structures des cloisons, puis les cloisons elles-mêmes ont été posés, en laissant une petite place aux plombiers, chauffagistes et électriciens venus monter leurs réseaux en fonction des nouvelles pièces définies. Les bandes entre les plaques sont plâtrées, peintes, le travail va se faire dorénavant, une fois l’escalier achevé, à l’étage du dessous, à l’entrée du grand gîte pour distinguer la chambre PMR de la salle-à-manger et de la cuisine. Viendra ensuite le tour du logement de fonction.



À l’extérieur, les façadiers sont entrés dans le jeu. La période froide se terminant (malgré quelques prolongations), la réfection va donc pouvoir commencer. Par la ferme tout d’abord. Des échafaudages ont été posés tout autour du bâtiment pour supprimer au percuteur les anciens joints. La reprise de ces joints viendra prochainement.


Dernier corps de métier, très attendu, les charpentiers ont monté deux échafaudages, un le long de l’ascenseur côté nord, un autre dans son prolongement parallèle à la façade du vieux moulin. Des liteaux ont été vissés sur les façades Est et Nord de l’ascenseur en attendant la réception de matériaux manquant pour la construction de la coursive. (Les artisans rencontrent hélas actuellement des soucis d’approvisionnement.) La longue structure métallique ne laissait rien présager de comment seraient montés, emboîtés les différents éléments de la passerelle.

La surprise est donc de taille lorsque ce jour de visite de chantier, les premières pièces métalliques et poutrelles en bois commencent à former ce qui sera le soubassement et la paroi extérieure de ce grand couloir suspendu. Totalement inédite à Ambert, voire plus loin ! Cette structure est constituée de trois grandes poutres en bois lamellé-collé de quinze mètres de long environ, d’un seul tenant, superposées, accrochées chacune à un étage du massif de l’ascenseur. Chacune d’elle correspond donc aux sols et plafonds des deux niveaux de la coursive. Elles sont tenues par des poteaux métalliques formant des travées de deux modules s’intercalant. Chacune des travées sur ces trois niveaux est contreventée par des poteaux métalliques obliques, parfois seuls, parfois en croix. L’ensemble créé est rigide et forme comme un mur supportant tout risque sismique et interdisant tout ploiement des poutres en bois.





Ce mur est ancré dans le mur du moulin par des poutres en bois lamellé-collé qui formeront le sol de chaque niveau. Deux mois sont prévus pour construire en totalité ce « mécano » XXXL. A la fin, la passerelle sera entièrement vitrée et bardée de bois.
formidable avancée, lors de mon prochain séjour au pays d’Ambert, je ne manquerais pas mon petit tour, même vu de l’extérieur!
Le chantier a bien avancé : bravo à toutes et à tous !
Vivement que je retrouve ma colonie
Bonjour,
Vous allez trouver beaucoup de changements…
bonjour ISABELLE alors ce serais pour quand a peu prés l ouverture de ce beau moulin ?
Bonjour Roger, normalement 2e semestre 2022.
Bien à vous
bonjour merci super pour l été et les vacances 2022