
Ou comment je « me suis fait démolir ».
Tout à commencé par les expertises. « Ouh là ! le bois est pourri, mangé. La charpente s’effondre, et ça n’est pas récent, les fermes ont été renforcées dès le départ. Quant au plancher, le structure est trop fragile, elle ne tiendra pas le choc pour ce que vous voulez faire… »
Puis j’ai entendu : « Ouh là ! Il y a de l’amiante sous les tuiles, faudra ôter tout ça. Et puis toutes ces conduites amiantées, pas bon. »
En gros, remise en état obligatoire.
Avant le désamiantage, on s’est attaqué à mes cloisons et au sol : un trou béant à la place de la chaufferie, et mon plancher trop souple à l’étage qui faisait des vagues à chaque pas.


Puis mes tuiles ont été ôtées, et mes plaques amiantées à leur tour, mais elles, on les a stockées à part.

Le démontage du toit et du bardage a pu alors commencer, à la tronçonneuse certes, mais délicatement pour récupérer le bois qui va être réutilisé ailleurs. La technique est toute simple : on accroche les parties à supprimer à la grue grâce à des chaînes, on tronçonne, les parties coupées suspendues à la grue sont ensuite évacuées. En un peu plus d’une semaine, je me suis retrouvé à nu, le plancher démonté, mes pauvres murs se levant vers le ciel. J’ai cru comprendre que l’un d’eux allait tomber, mais un autre me pose souci, pas sûr qu’il résiste.




Pas de regret à avoir néanmoins, je vais passer du statut de sanitaires / dortoir à celui de temple de la culture. Ça vaut bien quelques sacrifices. Vous n’êtes pas au courant ? Patience, les informations arrivent.



comme disait Grand-Mère : il faut souffrir pour être belle ou il faut faire des efforts pour retrouver un peu de jeunesse !!!
Bien dit Claude !