Petites fleurs et petites bêtes
Parce que la vie est partout, même au creux des vieilles pierres, et mérite qu'on la regarde.

… Comme un espoir de vie s’enroulent les vrilles guillerettes.
Petits et grands s’accrochent partout où ils peuvent pour grimper plus haut, tenir droit.


Plus haut, plus loin, crochent de leurs doigts graciles, ces fils lancés devant au hasard.
Dès qu’ils vous tiennent ne vous lâchent plus.

Volutes, « Zébulons » aériens, les vrilles font et défont leurs nœuds au fil des rencontres.
Elles tordent, contraignent, contorsionnent leurs supports.


Pour mieux voir Nouara ? Même pas, c’est pour mieux voir la lumière, être à l’air libre,
sentir le soleil les caresser.
Le temps presse, une saison et tout sera terminé, ou au mieux à recommencer.
(…) Au chant des oiseaux –
S’entraîner au paradis
À contempler des fleurs. (…)