À Nouara, travaux de gros et de second œuvres progressent de front, en divers sites du chantier.
Un récent point sur l’état d’avancement, à l’occasion de l’assemblée générale de la Fondation, a malheureusement fait apparaître des retards accumulés (travaux complexes, non prévus parfois, et en point d’orgue l’arrêt « Covid » et sa reprise lente) qui repoussent l’ouverture à 2022. Sans plus de précision sur la date. Rien d’étonnant au vu de l’ampleur du chantier, et il faut sans cesse avoir à l’esprit que l’on effectue de la réhabilitation d’anciens bâtiments en très mauvais état à l’origine, et que le moulin de Nouara accueillera du public ce qui renforce les normes et les difficultés de construction.
Revenons donc à notre chantier, qui n’était qu’une ruine, ou pas loin, voilà deux ans et demi.

Côté auditorium, les électriciens ont achevé leur intervention, après avoir passé toute sorte de câbles pour alimenter les lumières d’ambiance, de secours, de spectacle, ou bien la vidéo, le son, ou encore la boucle magnétique pour les malentendants. Et j’en passe. Un très gros boulot.
Le spécialiste de la vidéo a fait ses choix de matériels et d’installation en fonction des demandes, la salle sera équipée de base d’un système vidéo et audio de qualité haut de gamme. De quoi écouter une conférence en toute serénité. La sonorisation complémentaire se fera ensuite en fonction du spectacle accueilli.
L’intervention de l’expert ne s’est pas limitée à l’auditorium puisque chaque salle de réception sera munie d’un écran vidéo encastré au plafond et motorisé, d’enceintes et de vidéo-projecteurs eux aussi encastrés au plafond. Pas d’installation « bidouilles », chacun quelle que soit la raison de sa présence dans la salle n’aura qu’à amener son ordinateur et se brancher sur le système intégré pour projeter ses vidéos.
Pour en revenir à l’auditorium, nous avons testé le prototype du fauteuil qui sera installé dans la salle : du grand confort, le bonheur pour le dos ! Les fauteuils ne seront pas installés tout de suite, juste avant la livraison des bâtiments pour éviter qu’ils ne soient abîmés.

Dans le grand gîte et le logement de fonction, nous n’en sommes qu’au stade du gros œuvre. Les poutres de la dalle supérieure ont été coulées, l’escalier du gîte qui permettra d’accéder à l’étage a été tracé au mur et coffré, le hourdis bois/béton qui soutiendra la dalle va être construit à partir de la semaine prochaine. Puis coulage général de l’ensemble.

Poursuivons notre balade dans le bâtiment pour nous arrêter à la meunerie. Les plaquistes et électriciens sont entrés en action après les monteurs de la ventilation. La cloison entre la salle et l’office a été construite, le plafond isolé et les plaques du faux plafond posées. Idem en ce qui concerne le studio d’artiste au-dessus de l’atelier, et les sanitaires en lien avec la salle.




Dernière escale au massif de l’ascenseur, le plus impressionnant, le plus difficile et le plus long à mettre en œuvre car il se construit en s’élevant de rien, en posant des banches, en coulant le béton, en démontant les banches… Et en surplomb par rapport à la fosse de la roue. Le premier étage est en partie coulé, le massif devrait être achevé à la fin de l’année et s’élèvera à neuf mètres environ au-dessus du sol…






Pour ceux qui ont connu Nouara avant, la transformation est spectaculaire. Vraiment hâte de voir le résultat.
Encore un reportage, un article très intéressant ; mais, que d’huile de coudes utilisée ! Bravo pour ce bel ouvrage en cours de réalisation !
Ce chantier, cet investissement doit être absolument exemplaire, tant au niveau architectural qu’artistique ou/et surtout sécuritaire. Il doit devenir une référence dans la région (Auvergne en opremier lieu) pour d’autres investissements dans le domaine, et pour avoir été dans les commissions d’attribution des licences d’organisateur de spectacles depuis leur création par Jack Lang jusqu’ à il y a quelques années, je dois dire que tous les lieux, malgré souvent les injonctions et les exigences, voire les refus et les sursis, sont loin d’être de la première qualité, même au niveau de la sécurité. Il est sûr qu’il est difficile de rendre « parfaite » une église de village dans la montagne, et pourtant il faudra bien que tous les lieux soient conformes. Je suis donc ce chantier pour en tirer les leçons principales pour tous. On verra pour la programmation quand il sera inauguré. Dr. Jacques Coulardeau
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Merci pour ce focus de chantier très intéressant. Encouragements à tous les professionnels qui œuvrent à cette magnifique réalisation.