Cette année qui débute pourrait être la dernière ligne droite de travaux lourds pour s’achever dans les finitions, avant la phase meublement, décoration, puis la mise en route, le rodage début 2021. C’est du moins ce que nous espérons.
Voilà deux mois en tout cas que je n’ai pas écrit sur le moulin, en dehors de la rénovation du beffroi et de la mise en place des meules de la meunerie. Deux mois au cours desquels les artisans n’ont pas lésiné sur les travaux, et quiconque passe devant le moulin peut s’en rendre compte.


À l’intérieur, tout se passe désormais autour de la meunerie et de l’ancienne ferme. Commençons par le haut. La toiture de la meunerie est désormais en cours d’achèvement, les zingueurs posaient lundi les dernières plaques au bas des tuiles. Viendront ensuite celles du faîtage. Les échafaudages pourront ensuite être démontés. Tout est à faire en matière de couverture du côté de la galerie, encore protégée par une bâche. À l’envers, la charpente apparaît encore, les parements et plafonds sont en attente d’être appliqués. Mais auparavant, la mise hors d’air est nécessaire, ce qui devrait être réalisé fin janvier par l’installation des larges baies, en cours de fabrication actuellement.



À l’étage du dessous, le travail avance entre la partie boutique et l’ancienne grange. Un mur les sépare désormais, sur lequel s’appuiera l’escalier permettant d’accéder au niveau supérieur, sous la galerie. Au fond de ce qui était autrefois l’étable, la cage d’un monte-personne est en cours de construction. Il s’ouvrira sur le palier de l’escalier précédemment décrit.


Tout à côté, au rez-de-chaussée de la ferme, l’aménagement du logement de fonction a débuté par un mur qui soutiendra l’escalier montant à l’étage du logement.

Sortons des bâtiments maintenant et filons tout au nord où les maçons travaillent au montage de murets en pierre le long du bief, ou à l’habillage de murs en béton. L’air ambiant aidant, l’aspect des pierre est rapidement patiné par la mousse. Qu’est-ce qui est ancien, qu’est-ce qui est neuf ? Difficile à trouver parfois.


Quelles seront les prochaines étapes, normalement ? Les charpentiers ayant achevé la toiture de la meunerie basculeront sur la construction des gradins de l’auditorium. Un gros morceau encore, avant de pouvoir attaquer la charpente de la ferme. Les maçons, une fois le passage des engins libéré par le démontage des échafaudages sur la meunerie, achèveront le terrassement de l’arrière du moulin maintenant que le bief est terminé. Et ceci avant que le gros-oeuvre de l’ascenseur ne débute, car les gros bulldozers ne passeront plus ! Quant à la ferme, les travaux habituels se dérouleront, dalle par dalle jusqu’à la toiture. Nous avons encore quelques mois devant nous.

Et pour débuter cette nouvelle année,
recevez tous mes vœux les meilleurs
Bonjour, et, merci pour cet agréable article ; merci pour vos voeux et je vous retourne les miens pour vous et vos proches.
Merci à Xavier OMERIN, à sa fondation, et, à ses salariés : sans eux l’ancienne colonie de Nouara aurait malheureusement disparu ou que serait-elle devenue ?
Ce Moulin de Nouara est vraiment une très belle idée, un très bel ouvrage qui respecte le travail bien fait dans la tradition mais aussi avec des matériaux et des normes actuels et des artisans locaux qui nous démontrent leurs capacités : B R A V O !
Bonjour Isabelle et merci pour cet article et toutes ces informations !
A mon tour je vous adresse, à vous ainsi qu’à tous les membres de cette belle équipe de Nouara, tous mes voeux pour 2020.
Merci (ouh, que de mercis !) pour vos messages très agréables.
Merci, Isabelle, pour ce résumé précis des travaux à Nouara. Nous attendons la suite avec impatience…
Avec tous mes meilleurs vœux pour 2020.
Merci pour ces informations régulières qui me ramènent plusieurs dizaines d’années en arrière et qui relient sereinement le présent au passé.
Je suis de ceux qui ont hâte de retrouver le moulin 45 ans après qu’il ait marqué ma jeunesse.
Bonne année à tous.
Christian DECAUX
Bonjour,
Toutes ces informations sur l’évolution du chantier sont précieuses et me réjouissent vraiment.
En effet, de 1971 à 1974, j’ai exercé la fonction de « ploufmann », (agent d’entretien polyvalent) , au sein de la colonie dirigée par l’Abbé DUVAL et garde un attachement profond avec ce site et les bons moments que j’y ai vécus.
Cette renaissance du moulin de NOUARA constitue une réelle opportunité pour l’avenir et j’ai hâte de le voir revivre, d’autant plus que je réside désormais à SAINT-JUST (hameau de Plagnes) depuis ma retraite prise début octobre 2020.
Bravo à la fondation OMERIN et à ses dirigeants pour ce magnifique projet.
Philippe GRANGE
àust tmiasi .
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