Petites fleurs et petites bêtes
Parce que la vie est partout, même au creux des vieilles pierres, et mérite qu'on la regarde.
Encore quelques souvenirs de l’été passé pendant lequel le moulin s’est paré de roses. Des roses anciennes, rosae à définir, aux fleurs roses sauvages diverses.

Le passé du moulin ressurgit ici avec des rosiers grimpants anciens aux fleurs mousseuses et odorantes, non loin de l’églantier sauvage dont elles sont issues.



Et puis émergent ça et là les fleurs rose vif du pois de senteur sauvage, celles fringantes de la rose trémière, et celles qui passent presque inaperçues d’un petit épilobe, ou du trèfle « flexueux ».



En montant le chemin des papetiers, au couvert des arbres, les épiaires des bois sont autant de petites tâches pourpres ondulantes. La délicatesse de leurs fleurs, complexes par leurs formes et leurs dessins, contredit leur nom commun d’« ortie puante » due à l’odeur qui se dégage d’elles.


« De quel arbre en fleur ?
Je ne sais
Mais quel parfum ! »
Matsuo Bashõ (1644-1695)
